Les variations de la glycémie stimulent l’envie de manger.

Le grignotage des aliments sucrés ou à base de farine blanche, favorise des variations de la glycémie et stimule l’envie de manger : le grignotage donne faim. En effet, le sucre et la farine blanche présente dans le pain blanc, les biscottes, les biscuits sucrés ou salés, mais également les chips à base de pommes de terre, les galettes de riz soufflé, font augmenter très vite la glycémie (qui est le taux de glucose dans le sang) une heure après le repas. Lorsque la glycémie augmente en flèche, ce qu’on nomme l’hyperglycémie, le pancréas produit immédiatement de l’insuline, qui est une hormone dont le rôle est de faire rentrer ce glucose dans la cellule. Le résultat est qu’après une production importante d’insuline, la glycémie va chuter 3 à 4 heures après le repas, car le glucose est rentré en grande partie dans les cellules. Cela se traduit par une hypoglycémie, un taux de glucose sanguin en dessous de la normale, ce qui donne envie de manger, provoque un coup de fatigue, voir des vertiges et maux de tête. L’insuline favorise le stockage du sucre sous forme de graisses, ce qui favorise la prise de poids.
Les aliments à Index Glycémique élevé mènent vers le diabète de type 2.
Les symptômes de l’hypoglycémie ressentie se traduisent par un coup de fatigue, une irritabilité-nervosité, une envie de manger pour redonner de l’énergie, voir des tremblements, la vision qui se trouble… C’est pourquoi les personnes qui mangent un petit déjeuner sucré ressentent une envie forte de grignoter dans la matinée. Le sucre attire le sucre. Mais les conséquences peuvent être plus graves à moyen et long terme. Ce type de comportement alimentaire sur des années fatigue le pancréas, il peut y avoir un risque que l’insuline ne soit plus bien fabriquée ou de mauvaise qualité, la glycémie reste alors anormalement élevée entre les repas : c’est l’insulino-résistance, qui précède le diabète de type 2. Cela peut se voir en faisant une simple prise de sang sur prescription médicale : la glycémie à jeun reste haute, au-dessus de 1,10 g/L, et l’indice HOMA (Homeostasis Model Accessment of insuline resistance) > 2.4.
Les variations de l’insuline liées aux hyperglycémies sont une conséquence d’une alimentation riche en glucides et/ou sucres raffinés. Les aliments qui produisent rapidement une hausse de la glycémie sont nommés des aliments à Index Glycémiques élevés (IG élevés). Ceux qui produisent une faible augmentation d’insuline une heure après le repas sont classés dans les aliments à IG faibles ou moyens. Voir la liste des IG.
(extrait de mon prochain livre à paraitre en septembre 2019)